Cartographies affectives et identitaires
Au Musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge l’exposition: « who cares (genre et action humanitaire)» arrive à son terme, et au même moment, le Jardin des disparus de Meyrin commémore son anniversaire. L’idée de cet atelier est de créer de synergies lors d’un moment de partage et rencontre entre des personnes appartenant à différentes nationalités et générations, pour valoriser ces voix/ donner une voix à celles et ceux qui sont trop souvent invisibilisées.
Pourquoi le Le Jardin des Disparus? C’est un lieu significatif de la résistance, de l’existence des identités diasporiques et des mémoires intergénérationnelles invisibilisées par la narration hégémonique. Le Jardin est lié aux combats pour les droits humains et contre des pratiques non seulement institutionnelles mais aussi quotidiennes en tissant des liens avec le territoire.
Objectifs
Contribuer à faire surgir les pratiques de pensée critique, de résilience et de reconfiguration socio-politique. Proposer une création sonore.
Giulia Cilla est professeure, artiste et chercheuse. Elle est diplômée en peinture au département de recherche sur le contemporain à l’Académie des Beaux-Arts de Brera, à Milan. Elle a ensuite obtenu un post grade ainsi qu’un master à la Haute école d’art et de design (CCC) de Genève. Elle a aussi obtenu un doctorat en épistémologie et méthodologie de la production artistique à l’Académie des Beaux-Arts de Vienne. Après l’obtention de son master en pédagogie, elle a enseigné à l’école publique au Tessin. Son travail artistique et académique explore les processus post dictatoriaux dans le Cône Sud de l’Amérique Latine.
